Ou comment une jeune étudiante embrigadée par des camarades d'université plus engagés qu'elle politiquement l'entraînent dans le projet d'élimination d'un ministre chinois travaillant pour l'occupant japonais en 1938 puis, de nouveau en 1941, aidés par une cellule organisée de résistance qui dirige les mêmes jeunes gens.
Si amateurisme et jeunesse vont faire rater l'entreprise en 1938 (et manquer de les faire repérer et arrêter), c'est une haine transformée en passion torride pour "l'homme à abattre" qui la perdra ainsi que ses 5 compagnons du réseau.
Certains diront qu'Ang Lee, après avoir filmé les turpitudes de 2 cow-boys à Brokeback Mountain se vautre dans le "porno chic" avec Lust Caution.
4 ou 5 scènes sont effectivement suffisamment "chaudes" pour valoir l'interdiction aux moins de 12 ans ; mais le plus important est la description de la vie durant la guerre sino-japonaise (futilité des femmes de ministres qui font comme si de rien n'était mais ne détestent pas profiter à l'occasion du marché noir, collaboration, résistance, propagande de l'occupant...).
Rajoutez cette espèce de "syndrome de Stockholm" qui mène une jeune fille (dévouée à la cause jusqu'à offrir ses appâts aussi longtemps que ses camarades n'auront pas estimé le moment idéal et sûr pour frapper) à tomber follement amoureuse de l'ennemi au point de lui sauver la vie.
Leur aventure risque tout de même de mener à la "chute du collabo" car, comme on peut se l'imaginer en pareil cas, l'oppresseur aura su s'en servir sans jamais lui accorder la moindre confiance mais plutôt en surveillant constamment ses faits et gestes. Et avoir une relation plus que suivie avec une fille de la résistance ressemble fort à de la trahison...
Le tout filmé de façon très esthétique, sans sombrer dans la vulgarité.
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AVIS : 3 (cf. échelle de notation)
Si amateurisme et jeunesse vont faire rater l'entreprise en 1938 (et manquer de les faire repérer et arrêter), c'est une haine transformée en passion torride pour "l'homme à abattre" qui la perdra ainsi que ses 5 compagnons du réseau.
Certains diront qu'Ang Lee, après avoir filmé les turpitudes de 2 cow-boys à Brokeback Mountain se vautre dans le "porno chic" avec Lust Caution.
4 ou 5 scènes sont effectivement suffisamment "chaudes" pour valoir l'interdiction aux moins de 12 ans ; mais le plus important est la description de la vie durant la guerre sino-japonaise (futilité des femmes de ministres qui font comme si de rien n'était mais ne détestent pas profiter à l'occasion du marché noir, collaboration, résistance, propagande de l'occupant...).
Rajoutez cette espèce de "syndrome de Stockholm" qui mène une jeune fille (dévouée à la cause jusqu'à offrir ses appâts aussi longtemps que ses camarades n'auront pas estimé le moment idéal et sûr pour frapper) à tomber follement amoureuse de l'ennemi au point de lui sauver la vie.
Leur aventure risque tout de même de mener à la "chute du collabo" car, comme on peut se l'imaginer en pareil cas, l'oppresseur aura su s'en servir sans jamais lui accorder la moindre confiance mais plutôt en surveillant constamment ses faits et gestes. Et avoir une relation plus que suivie avec une fille de la résistance ressemble fort à de la trahison...
Le tout filmé de façon très esthétique, sans sombrer dans la vulgarité.
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AVIS : 3 (cf. échelle de notation)
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