(film sorti en salles le 26.12.07)
Marceline est actrice. A l'approche de la quarantaine, avec un désir d'enfant mais sans homme ; sa quête de l'amour "pur" qu'elle poursuit en même temps qu'elle cherche les sentiments justes à impulser à son personnage sur scène font qu'elle ne fait bientôt plus de distinction entre vies professionnelle et privée : même sortie de scène, elle continue de jouer dans la vie de tous les jours.
Il y a plusieurs actrices en elle, sans qu'elle arrive à faire la part des choses.
Dans son désarroi et une certaine solitude, elle en vient à parler à des gens qui sont soit morts (son père ou Julien, son premier amour), soit imaginaire (le personnage qu'elle interprète au théatre).
Désillusions et mal-être se nourrissent mutuellement et la rongent. Dans sa fragilité, on se prend d'affection pour le personnage principal et une très bonne galerie de portraits dressés à côté (l'ancienne copine de cours théâtral et secrétaire du metteur en scène, le "jeune premier"...) complète le tableau.
Peinture sans concession et plutôt amère de certaines situations affectives liées au mode de vie actuelle, mais vue de façon tendre et un peu désabusée.
Peu d'acteurs connus ; mais Valeria Bruni-Tedeschi joue très bien la "déboussolée" et le personnage du metteur en scène tantôt mâle, tantôt objet joué par Mathieu Amalric est assez savoureux.
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AVIS : 2 (cf. échelle de notation)
Marceline est actrice. A l'approche de la quarantaine, avec un désir d'enfant mais sans homme ; sa quête de l'amour "pur" qu'elle poursuit en même temps qu'elle cherche les sentiments justes à impulser à son personnage sur scène font qu'elle ne fait bientôt plus de distinction entre vies professionnelle et privée : même sortie de scène, elle continue de jouer dans la vie de tous les jours.
Il y a plusieurs actrices en elle, sans qu'elle arrive à faire la part des choses.
Dans son désarroi et une certaine solitude, elle en vient à parler à des gens qui sont soit morts (son père ou Julien, son premier amour), soit imaginaire (le personnage qu'elle interprète au théatre).
Désillusions et mal-être se nourrissent mutuellement et la rongent. Dans sa fragilité, on se prend d'affection pour le personnage principal et une très bonne galerie de portraits dressés à côté (l'ancienne copine de cours théâtral et secrétaire du metteur en scène, le "jeune premier"...) complète le tableau.
Peinture sans concession et plutôt amère de certaines situations affectives liées au mode de vie actuelle, mais vue de façon tendre et un peu désabusée.
Peu d'acteurs connus ; mais Valeria Bruni-Tedeschi joue très bien la "déboussolée" et le personnage du metteur en scène tantôt mâle, tantôt objet joué par Mathieu Amalric est assez savoureux.
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AVIS : 2 (cf. échelle de notation)
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