lundi 31 mars 2008

.MR 73

(sorti en salles le 12.03.08)

Louis est flic.
Louis est rongé par le souvenir du terrible accident survenu à sa femme et sa fille.
Louis se réfugie dans l'alcool.
Louis n'est plus que l'ombre de lui-même, ça ne l'aide pas vraiment à être un bon flic.
Tous ses collègues et même ceux avec qui il entretenait des relations privilégiées se détournent de lui.
Louis n'est pourtant pas mauvais puisqu'il trouve le lien qui permettra de confondre l'assassin qui les nargue avec déjà 5 meurtres à son actif.
Si Louis est bon quand il cogite, ses sorties sur le terrain se soldent systématiquement en catastrophe.
Il finira par régler cette situation embarrassante, avec l'aide du fameux révolver MR73.
Ce film est noir, très -trop- noir ; tant par les couleurs que les sujets traités : clans, flics qui sabotent ou perdent une pièce à conviction pour protéger un supérieur ou un clan, flics qui arrondissent les fins de mois en vendant aux journaux à sensation des clichés "volés" ou qui revendent argenterie ou bijoux "prélevés" chez des victimes, loupées aboutissant à des classements sans suite (par manque de temps et d'effectifs ? incompétence ? voire pour nuire à un collègue ?)
Quel beau tableau !
Même si Olivier Marchal était "de l'intérieur", on se demande jusqu'où le témoignage reste véridique.
Et surtout, en parallèle ; on suit un condamné multi-récidiviste durant sa demande de remise en liberté, puis sa sortie ; tandis que Justine devient agitée à cette idée alors qu'enfant, elle l'a vu tuer ses parents 25 ans auparavant.
Toute cette partie (pas forcément objective sur la question de la libération de ce genre de prisonniers) n'a qu'un intérêt : le détenu a été épinglé grâce à Louis, jeune inspecteur à l'époque.
Bref, ça "rallonge" la sauce et il n'y en avait pas besoin !
C'est moins bien que 36 quai des orfèvres, heureusement que Daniel Auteuil sauve les meubles.

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AVIS : 2 (cf. échelle de notation)

vendredi 28 mars 2008

.LE NOUVEAU PROTOCOLE

(sorti en salles le 19.03.08)

Une équipe de médecins arrivent dans un village africain et vaccinent tous les enfants avec un produit test.
Raoul, au travail, apprend le décès de son fils.
Présent sur le lieu du drame où l'on procède à la récupération de l'épave de son véhicule, surgit une pseudo-journaliste qui lui révèle que son fils "ingurgitait" régulièrement un nouveau médicament en phase de test.
Raoul croit plutôt à un endormissement au volant ou un défaut technique de sa voiture, mais une "visite nocturne" dans son armoire à pharmacie le fait réfléchir et il reprend contact avec la journaliste.
Cette dernière ; entre liberté sous caution, militantisme alter-mondialiste, perte de son mari malade ; finit de convaincre Raoul.
Mais n'est-elle pas simplement parano ?
Raoul se laisse entraîner dans une quête de la vérité en harcelant patron et employés du labo, ponctuée de moments où la journaliste et lui-même sont pourchassés ; ce qui semble confirmer le "complot du silence".
Il ira donc jusqu'à l'irréparable (à Davos) ; car s'il s'apprête à croire les explications d'un ponte du labo qu'il parvient à approcher, un événement dont il est témoin par la suite lui donne l'impression d'avoir été berné.
Les médias s'emparent alors de l'affaire : tandis qu'un intervenant à la radio disserte sur le côté "positif de ce geste désespéré" qui a obligé le labo à arrêter ses essais en Afrique, on nous les montre s'installer en Asie et recommencer sur de jeunes ouvrières en usine.
Vous avez dit cynisme ?
Comme nous français sommes de gros consommateurs de comprimés, et au moment où l'on nous apprend qu'un composant infecté provenant de Chine est un des "ingrédients" d'un "blockbuster" qui aurait causé la mort de plusieurs patients aux USA et en aurait intoxiqué d'autres en Allemagne ; ce film donne à réfléchir...
C'est tant mieux parce que pour la réponse au décès du fils de Raoul ; il n'y en a pas ou plus exactement, c'est vous qui décidez : bête accident ou suicide (conséquence ou pas d'un médicament trop tôt injecté sans connaissance d'éventuels effets indésirables).

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AVIS : 3 (cf. échelle de notation)

mercredi 26 mars 2008

.BIENVENUE CHEZ LES CH'TIS

(sorti en salles le 27.02.08)

Philippe végète à Salon de Provence.
Philippe ment dans la fiche qu'il remplit pour prétendre à un poste à Cassis.
La supercherie découverte, Philippe se voit imposer une mutation disciplinaire à Bergues.
Laissant femme et enfant sur place, il part à contre-coeur faire face à l'enfer du nord.
Passé un temps d'adaptation un peu délicat (surtout au niveau langage...), il se sent tellement bien qu'il en oublierait presque de descendre dans le sud tous les quinze jours voir sa femme (à qui il ment pour la confirmer dans son idée toute faite de la vie cauchemardesque menée par ceux qui n'ont pas la chance de vivre au chaud soleil du midi).
Oui, la-bas il peut faire beau et les gens être chaleureux et en plus, il y a la mer pas loin (ce qui était un peu l'argument de l'épouse de Philippe pour le pousser à demander une mutation).
Une fois quelques soucis réglés de part et d'autre, Philippe vivra heureux avec sa famille jusqu'à sa nouvelle affectation qui tombe 3 ans après sa "punition" et qui lui vaudra un déchirement auquel il ne se serait sûrement pas attendu en débarquant.
Ce film est très "clichés", mais c'est pour mieux les casser.
Les blagues et jeux de mots avec le parler ch'ti passent mais sont parfois "lourdes".
Sinon, les ch'tis ont beau être sympathiques et le bureau de poste être aussi petit que la ville ; avoir des liens aussi étroits que nos 4 larrons prennent sous leur aile le directeur parachuté pour l'initier aux joies des coutumes locales (et en retour un Philippe qui apprécie tellement les nordistes qu'ils se font des sorties chaque soir, week-end compris, du restau au char à voile en passant pas les matches de foot...) est un peu... excessif, même s'il est connu que l'amitié n'est pas un vain mot chez le ch'ti...
Restent les interprétations assez savoureuses de Kad Merad, Danny Boon, mais aussi de Line Renaud en mère d'Antoine (Boon).

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AVIS : 2 (cf. échelle de notation)

lundi 24 mars 2008

.MODERN LOVE

(sorti en salles le 12.03.08)

Durant une "soirée réveillon" en discothèque, un homme et une femme se font larguer par leur partenaire respectif.
2 ou 3 ans après -toujours au réveillon-, les deux "largués" se retrouveront inopinément à la sortie d'un cinéma où ils ont vu un film romantique : Modern Love.
On espère qu'ils fileront enfin le parfait amour parce qu'avant d'en arriver là, ils auront vécu pas mal de choses... assez iconoclastes d'ailleurs ; jugez plutôt :
Le gars oublie son "rateau" et finit par retrouver une compagne ; avant de tout perdre lorqu'il retombe raide dingue de son ex avec qui il couche alors que pour elle ce n'était que purement "technique", son époux étant incapable de lui donner un enfant.
En parallèle, la fille "rame" malgré l'aide de la bonne copine ; jusqu'à sa rencontre avec un consultant à son goût, mais il est homo !
Pas grave, il devient hétéro (!) par amour pour elle, jusqu'à la rupture lorqu'elle lui apprend s'être tapé son ex durant un voyage d'affaire (du... bi ?) ; tandis que son amie pourvoyeuse de mâles se découvre lesbienne et lâche son mari pour la belle asiatique meilleure amie du gay.
Vous suivez ? Tant mieux !
Moi j'ai décroché avec ces histoires rocambolesques voulant décrire la quête impossible de l'homme (et de la femme) parfaits ; ponctuées d'images d'une décoratrice séduite par un play-boy patron de magazine, sensées être le film tourné d'après le scénario pondu par notre amoureux "douché" du début.
Descriptions de personnages, situations et sentiments sans finesse voire ineptes, scénario et/ou montage brouillons voire inexistants.
Si l'on rit, c'est plus pour le jeu fade des acteurs que pour des réparties ou postures comiques.
Si nos 2 zigotos cherche l'Amour, le spectateur cherche encore la raison de s'être infligé un tel calvaire.

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AVIS : 1 (cf. échelle de notation)

vendredi 21 mars 2008

.SANS PLUS ATTENDRE

(sorti en salles le 27.02.08)

Edward est un millionnaire qui, en plein milieu d'une réunion pour l'acquisition d'un nouvel hôpital, se met à cracher du sang ; signe d'un cancer.
Carter est un mécanicien et des résultats médicaux lui annoncent un cancer.
Ils se retrouvent tous deux alités dans la même chambre d'un hôpital appartenant... à Edward.
Tombent les verdicts pour les deux : de 6 à 12 mois avant d'être emportés par la maladie.
Edward tombe par hasard sur une liste -vouée à la poubelle- faite par Carter des dernières choses qu'il aimerait pouvoir faire "sans plus attendre".
Ce petit film est assez sympathique voire attendrissant même si cette histoire de septuagénaires embarqués autour du monde pour réaliser leurs rêves les plus fous peut paraître poussive... et toujours moralisatrice ; Edward devenant pour un court instant quelqu'un de désintéressé et ne se préoccupant pas que de lui, grâce à Carter qui sera devenu son ami alors qu'il n'en a eu aucun de toute sa vie...
Restent Morgan Freeman et Jack Nicholson pour "porter le film", et ça fonctionne...

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AVIS : 2 (cf. échelle de notation)

mercredi 19 mars 2008

.LES FEMMES DE L'OMBRE

(sorti en salles le 05.03.08)

Louise est contactée pas le SOE britannique car elle a déjà "fait de la résistance" quelques années auparavant à Bourg en Bresse.
Toujours à Londres, Pierre est nommé chef d'une opération "d'exfiltration" d'un agent britannique blessé en France.
Louise se trouve commandée par Pierre, mais c'est également son frère perdu de vue depuis la guerre.
Après un petit moment pour enrôler 4 femmes qui devront faire partie de l'équipée tandis que l'étau se resserre sur l'anglais (qui doit pourtant impérativement échapper aux "griffes allemandes") ; les voilà parachutés sur la Normandie.
La première partie de la mission ne se déroulant pas vraiment comme espéré, tout s'envenime lorsqu'il leur est expliqué qu'elles doivent aller à Paris éliminer le colonel SS qui les a devancés de peu et a obtenu une partie des réponses qui pourrait aider à en déduire d'autres.
Arrestations, tortures, aveux, délations, mort... tout s'abattra sur le groupe.
De ces 5 femmes et de leur "lieutenant", n'en restera qu'une à la fin de la guerre.
Pas de "pathos" pour cette histoire basée sur des faits réels.
Tout en finesse (avec quelques images de tortures -si si, ça a existé- qui restent "soft") ; il était largement temps de montrer que des femmes se sont engagées aussi courageusement et utilement que les hommes, avec autant -voire plus- de choses à perdre au final.
Il n'est pas trop tard non plus pour découvrir que Sophie Marceau sait être une bonne actrice.
Les autres (Marie Gillain et Julie Depardieu notamment) sont toujours parfaites.

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AVIS : 3 (cf. échelle de notation)

mardi 18 mars 2008

.BENJAMIN GATES ET LE LIVRE DES SECRETS

(sorti en salles le 13.02.08)

L'ami "techno" de Gates qui essaie de vendre son livre afin d'éviter huissiers et redressement fiscal.
La fiancée de Gates qui a rompu.
Un article de presse accusant l'ancêtre des Gates d'être -sinon le meurtrier- tout au moins l'instigateur de l'assassinat du président Lincoln ; et revoilà notre Benjamin, sa copine et ses parents (qui se rabibochent pour l'occasion) tous sur le pont pour démontrer l'impossibilité d'une traîtrise de la part de leur aïeul, et au passage trouver la cité d'or sur laquelle son meilleur ennemi chasseur de trésor l'a lancé grâce au fameux article dont il a provoqué la publication.
Si le premier volet pouvait faire oublier Indiana Jones, c'est moins le cas ici avec des incongruités qui passent mal (le président des USA que vous "enlevez" et avec qui vous parlez comme à un pote de lycée au coin du feu sans qu'aucune agence gouvernementale ne vous coure après, une cité oltèque bâtie en or planquée sous le mont Rushmore !! Le reste est du même tonneau...)
Restent (pour amateurs seulement) Diane Kruger et Nicolas Cage, dont on souhaite qu'ils aient mieux à faire que (se) commettre dans un 3è épisode...

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AVIS : 1 (cf. échelle de notation)

lundi 17 mars 2008

.L'ORPHELINAT

(sorti en salles le 05.03.08)

Laura a 6 ans et vit à l'orphelinat.
Laura est adoptée et laisse ses cinq copains à l'orphelinat.
Laura adulte revient avec son mari et leur fils Simon -adopté- à l'orphelinat, qu'elle veut transformer en maison d'accueil pour enfants handicapés.
Simon joue avec des copains qu'il est le seul à voir.
Simon disparaît le jour de l'arrivée des petits pensionnaires.
Malgré force grincements et claquements (émanant de portes, tourniquets, parquets...) comme l'exige le genre, ce film n'est pas à classer au rang "effroi".
Il se rapprocherait plutôt du Labyrinthe de Pan ; "flirtant" avec l'au-delà, allégories, onirisme et une floppée d'interrogations à la clef : un enfant adopté doit-il savoir qu'il l'a été (surtout s'il est malade à la naissance...), un enfant adopté devenu adulte peut-il être un bon parent, comment sont traités les enfants dans ces institutions (une référence à des événements ayant fait l'actualité est assez "flippante")...
À noter l'apparition de Géraldine Chaplin en médium (intéressée ?) dans ce film suffisamment étrange pour égaler les références en la matière tout en ayant beaucoup moins de moyens.

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AVIS : 3 (cf. échelle de notation)

vendredi 14 mars 2008

.L'HEURE D'ETE

(sorti en salles le 05.03.08)

Hélène fête ses 75 ans entourée de ses trois enfants.
L'aîné Frédéric a droit -en privé- à une série de recommandations de leur mère qui sonne un peu comme un "testament".
Hélène décède peu de temps après laissant ses enfants devant leurs responsabilités face à la vieille maison défraîchie pleine de bibelots, meubles et tableaux de valeur ; la défunte ayant pieusement conservé toutes ces "reliques" créées ou collectionnées par leur oncle, lui-même artiste reconnu.
Chacun des enfants ayant des priorités différentes selon son degré d'évolution familiale ou professionnelle, liquider le tout ou pas va devenir la question principale (vite résolue d'ailleurs).
On nous montre alors la façon dont chaque enfant se sent plus ou moins lié au passé.
Les souvenirs qui y sont liés doivent-ils être "entretenus" et "transmis" ?
Sont-ils conciliables avec le présent, l'avenir et l'évolution de tout un chacun ?
Comment cette évolution peut éloigner les membres d'une famille jusqu'à ne plus se voir qu'en de très rares occasions (mariage... ou décès).
Ce film doux amer n'y répond pas vraiment. Normal : il prend pas mal de temps à se transformer en catalogue du Musée d'Orsay, ce qui finit par "polluer" l'ensemble.
Reste un petit goût surrané pas désagréable pour autant et qui n'empêche pas de le voir jusqu'au générique de fin.

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AVIS : 2 (cf. échelle de notation)

jeudi 13 mars 2008

.CLOVERFIELD

(sorti en salles le 06.02.08)

Un jeune homme et sa girl-friend qui se filment durant une journée qui s'annonce sympathique. Le même qui tombe sur une méga-soirée organisée par son frère et une floppée d'amis pour le féliciter de sa promotion au Japon.
Un meilleur ami à qui l'on confie une caméra, prétexte à filmer de pseudo-voeux pour l'occasion, mais surtout devenir très rapidement témoin de l'horreur qui s'annonce sur Manhattan.
Immeubles en flammes qui s'écroulent façon "Twin Towers", "coulées" de poussière qui déferlent dans les rues... après 9/11, ce film aurait pu s'appeler 5/23 sauf qu'en fait de terroristes, on se retrouve face à un espèce de King Kong muté en lézard géant à tête d'Alien (ou de Prédator ?)...
L'originalité -qui énerve également- est que ce film se visionne comme une vidéo amateur qui, déjà enregistrée avec des images de bonheur du jeune couple du début, est malencontreusement réutilisée pour immortaliser ce qui aurait dû être une fête et devient témoignage de cauchemar ; d'où quelques "télescopages" (ou coupures) de joies perdues non effacées qui surgissent au milieu de "l'apocalypse" inéluctable.
Si l'on peut éventuellement dire que cela renouvelle le genre, cela reste avant tout pour inconditionnels...

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AVIS : 2 (cf. échelle de notation)

mercredi 12 mars 2008

.JUMPER

(sorti en salles le 20.02.08)

Ou comment David, jeune homme apparemment sans histoire, prend conscience à 15 ans de son pouvoir de se téléporter en de nombreux endroits de la planète ; et en abuse.
Comme toutes les bonnes choses, elles ont une fin ou on cherche à vous en imposer une aux environs de 23 ans, lorsqu'on lui fait comprendre qu'il n'est pas le seul dans ce cas, qu'ils se nomment Jumpers et pire : ils sont pourchassés par des Palatins qui les tuent.
Cerise sur le gateau : la mère de David fait partie des "Palatins", raison pour laquelle elle l'a abandonné à l'âge de 5 ans quand il a manifesté inconsciemment cette faculté.
Ca ressemble à du Matrix sauf que là, on voit Palatins et Jumpers se courir après durant la 2è moitié du film sans en comprendre le motif.
On avait connu Hayden Christensen et Samuel Jackson en meilleure forme dans Star Wars, et l'on se demande donc ce qu'ils sont venus faire dans un film qui rame ferme.
Reste les effets spéciaux répétitifs dont on commence à se lasser, et de très jolies "cartes postales" du Sphinx, du Colisée et de New-York (entre autres) ; mais on n'était pas venu voir un documentaire de Nicolas Hulot ou de Yann Artus-Bertrand !!
Le pire : comme Roland (S. Jackson) n'a pas réussi à éliminer David et que sa mère lui donne 5mn d'avance lorsqu'il vient la voir à son domicile alors qu'il aurait dû s'en abstenir, cela sent inexorablement une suite.
Quand il sortira, pensez à vous téléporter dans une autre salle que celle où il sera projeté...

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AVIS : 2 (cf. échelle de notation)

mardi 11 mars 2008

.THERE WILL BE BLOOD

(sorti en salles le 27.02.08)

1898 : un homme creuse sans fin un puits.
1902 : le même en creuse un autre, avec des hommes qu'il paie.
1911 : l'homme désormais riche, cherche les meilleures parcelles à travers le pays et y parvient, au nez et à la barbe de compagnies déjà bien établies comme Star Oil ou Union Oil...
Paul -un jeune fermier- vient le voir et monnaye ce qui pourrait être un très bon filon.
Ce sera le cas, mais pas sans de nombreux soucis techniques et humains couplés à une difficile gestion d'un jeune pasteur plus illuminé qu'éclairé (qui se trouve de surcroît être le frère du Paul grâce à qui tout a été possible).
Ce très beau film -un peu long- est un constat sur la chance (qui est aussi le malheur de l'Amérique) de "posséder" cet or noir qui mène à toutes les extrémités et compromissions pour "arriver" à faire de l'argent.

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AVIS : 3 (cf. échelle de notation)

lundi 10 mars 2008

.PS : I LOVE YOU

(sorti en salles le 06.02.08)

Gerry aime Holly.
Holly aime Gerry.
Gerry meurt brutalement d'une tumeur au cerveau.
Holly va donc devoir faire son deuil et vivre sans "l'amour de sa vie", aidée en cela par de très bon(ne)s ami(e)s et aussi -ce qui est "l'originalité" de ce film- grâce à son défunt mari qui va l'aider à prendre un nouveau départ par l'intermédiaire de lettres qu'il lui a destinées tout au long de l'année qui suit son décès.
Si la façon de décrire abattement, culpabilité, repli sur soi suite au départ d'un être cher n'est pas forcément nouvelle ; le ton ne se veut pas larmoyant mais annonciateur d'avenir.
Un bon point dans toute cette histoire.

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AVIS : 2 (cf. échelle de notation)

samedi 1 mars 2008

SEMAINE DU 03 AU 07.03.07.08

Durant la semaine du lundi 3 au vendredi 7 mars 2008, il n'y aura pas de critique sur Critik Ciné pour des raisons techniques liées au système BlogSpot.

Néanmoins, des critiques seront tout de même publiées, que vous pourrez consulter à cette adresse...

Bon cinéma.