mardi 15 avril 2008

.INTERRUPTION BLOG CRITIK CINE

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CritikCiné

lundi 14 avril 2008

.ANGLES D'ATTAQUE

(sorti en salles le 19.03.08)

À Salamanque ; un sommet pour la paix auquel participe le président américain est la cible d'un triple "attentat".
La scène est tout d'abord montrée selon l'angle de vue d'au-moins 7 personnes : un agent de police et deux "passants" espagnols, deux agents de la sécurité du président, un touriste filmant tout et n'importe quoi avec son camescope, le président lui-même (puisque c'est son sosie qui est abattu).
À la fin de chaque séquence, un élément est ajouté, permettant de comprendre le but que les terroristes veulent atteindre.
Barnes, l'un des deux hommes de la sécurité auquel on a remis le pied à l'étrier après avoir été gravement blessé dans l'exercice de ses fonctions, va devoir surmonter ses peurs et analyser très vite la situation.
Le film du vidéaste et surtout une image tournée par une caméra télé et qu'il entrevoit pas hasard vont lui faire réaliser l'étendue de ce complot terroriste et, seul contre tous, va bien évidemment sauvé le chef de l'état américain.
Terrorisme, fanatisme, manipulation de gens qui ne s'en doutaient pas (et sensés lutter contre), attentats leurres permettant de masquer d'autres desseins, dénonciation des USA si "prévisibles" dans leurs sensibilité et ripostes ; rien n'échappe à ce film au scénario plutôt bien ficelé avec en cadeau Forrest Whitaker, Dennis Quaid, Sigourney Weaver, William Hurt...

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AVIS : 3 (cf. échelle de notation)

vendredi 11 avril 2008

.UN COEUR SIMPLE

(sorti en salles le 26.03.08)

Félicité, jeune vachère, tombe amoureuse de Théodore qui lui promet le mariage avant de lâchement l'abandonner par intérêt.
Félicité est une servante âgée qui meurt paisiblement dans sa chambre humide après avoir enterré sa patronne.
Entre-temps ; elle aura cherché, parfois trouvé, toujours perdu l'amour durant de longues années.
Elle l'aura surtout donné (à Théodore son prétendant, à Clémence la fille de sa patronne, à Victor le neveu dont sa soeur n'a que faire, puis à sa patronne elle-même après les décès rapprochés de Clémence et Victor) sans condition ni arrière-pensée grâce à la "naïveté" d'un coeur pur... et simple ?
Devenue sourde, elle trouvera alors un bref réconfort avec un perroquet ramené par la voisine de sa patronne.
Sandrine Bonnaire en "soubrette simplette" et Marina Foïs (Mathilde, la patronne au coeur sec...) sont excellentes ; reste malheureusement que le sujet inspiré de Flaubert semble plus tourné d'emblée pour la télé (de par le tempo des séquences) que pour les salles obscures, d'où une légère gêne durant la projection.

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AVIS : 2 (cf. échelle de notation)

mercredi 9 avril 2008

.CHASSEURS DE DRAGONS

(sorti en salles le 26.03.08)

2 paumés gagnants ici et là quelque menue monnaie croisent le chemin d'une petite fille nièce de roi qui, nourrie aux contes de preux chevaliers, et déçue de ne pas être un garçon pour prouver sa "vaillance" à son oncle aveugle, part seule trouver LE courageux chasseur de dragon qui terrassera définitivement la bête prête à se réveiller.
Et c'est sur eux que ça tombe !
L'un n'a pas trop de jugeotte et doit juste surmonter des peurs enfouies depuis l'enfance, l'autre est couard mais rusé pour extorquer quelque argent (mais pour leur bien commun : avoir la ferme dont ils rêvent).
Avec Zoé, ils vont aller jusqu'à la "fin du monde" pour tuer l'horrible "dragon squelette".
Évocations -surtout- de l'amitié et du désintéressement pour ce film dont la lecture à deux niveaux lui permet d'être autant apprécié des enfants que des adultes.
Ce dessin animé avec ses lieux magiques et imaginaires sortis de la rêverie de grands enfants, les voix des deux principaux personnages (Vincent Lindon et Patrick Timsit) font qu'il n'a rien à envier aux Pixar et autres DreamWorks.

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AVIS : 3 (cf. échelle de notation)

lundi 7 avril 2008

.J'AI TOUJOURS REVE D'ETRE UN GANGSTER

(sorti en salles le 26.03.08)

Noir & Blanc pour ce film composé de cinq sketches d'inégales longueur et qualité, avec des paumés dont le "point de ralliement" est une cafétéria perdue sur une autoroute.
Le plus amusant est celui où 5 vieux braqueurs en quête de leur ancienne planque déboulent à la cafétéria avant de vouloir faire un dernier casse au pied levé ; suivi des 2 ratés qui enlèvent une ado en espérant obtenir une rançon du père.
L'histoire de Bashung et d'Arno faisant les cabots et se regardant en chien de faïence ainsi qu'Edouard Baer voulant braquer la cafét' la tête dans un collant, n'ont qu'un intérêt très limité.
Ce film souffre d'un méchant défaut : tout son contenu était presque déjà inclus dans les bandes annonces précédants la sortie.

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AVIS : 2 (cf. échelle de notation)

vendredi 4 avril 2008

.JULIA

(sorti en salles le 12.03.08)

Julia aime l'alcool et "biberonne" toute la journée.
Julia finit souvent dans le lit d'un ami ou d'un inconnu, voire dans le caniveau et s'y réveille sans souvenirs.
Julia perd son job.
Julia va aux alcooliques anonymes sur pression amicale et y croise une jeune mexicaine (baignant dans la religion pour éviter de replonger dans le whisky...) qui claironne qu'elle va kidnapper son enfant dont le grand-père milliardaire a la garde.
La "fanatique" (et l'appât du gain) ont le dessus et l'ivrogne accepte de prêter main forte au plan échafaudé, qui capote lamentablement.
Julia est seule le jour convenu ; elle se "remonte si bien le moral" qu'elle improvise le premier acte, faisant partir en vrille le reste du plan.
Poursuivie par la police, elle parcourt un trajet semé d'embûches qui se créent dès qu'elle "baratine" pour se sortir du pétrin précédent ; le comble étant le rapt par des mexicains de l'enfant qu'elle a kidnappé.
Ce film n'est pas "tous public", assez violent et sans complaisance, et décrit un certain désarroi de tous ces gens qui peuvent basculer et en arriver à des actes extrêmes.

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AVIS : 3 (cf. échelle de notation)

mercredi 2 avril 2008

.IL Y A LONGTEMPS QUE JE T'AIME

(sorti en salles le 19.03.08)

Juliette sort de prison après 15 ans de détention.
Léa, malgré l'avis défavorable de son mari, héberge sa soeur pour l'aider à se réinsérer.
Léa et Juliette devront réapprendre à se connaître et s'aimer en comblant le fossé des années qui les ont éloignées.
Juliette devra réapprendre à vivre au milieu de sa famille et de leurs connaissances, ainsi qu'avec d'autres personnes ayant le même manque affectif (l'officier de police qu'elle doit voir chaque quinzaine, Michel le collègue de Léa) ; mais aussi lutter pour retrouver un travail et se "resocia(bi)liser".
Léa, quant à elle, doit aussi se faire pardonner le fait d'avoir quasiment effacer sa soeur de sa mémoire ; d'abord par l'obligation que lui en firent leurs parents puis par commodité vis-à-vis de ses voisins, amis et connaissances de travail.
Les dernières minutes permettent à Léa de découvrir la motivation du crime de Juliette, ce qui ne l'absout pas (mais se rapproche étrangement d'une actualité assez récente) ; les 2 soeurs auront alors presque retissé naturellement le lien fort qui n'aurait jamais dû s'estomper.
Ce film est vraiment très beau, tant dans la description des émotions que dans la façon de tourner ; les sentiments éprouvés par Elsa Zilberstein et Kristin Scott-Thomas sont retranscrits si justement que cela ne peut que "prendre les tripes".
L'un des films de l'année.

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AVIS : 4 (cf. échelle de notation)

mardi 1 avril 2008

.INTERRUPTION BLOG CRITIK CINE

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CritikCiné

lundi 31 mars 2008

.MR 73

(sorti en salles le 12.03.08)

Louis est flic.
Louis est rongé par le souvenir du terrible accident survenu à sa femme et sa fille.
Louis se réfugie dans l'alcool.
Louis n'est plus que l'ombre de lui-même, ça ne l'aide pas vraiment à être un bon flic.
Tous ses collègues et même ceux avec qui il entretenait des relations privilégiées se détournent de lui.
Louis n'est pourtant pas mauvais puisqu'il trouve le lien qui permettra de confondre l'assassin qui les nargue avec déjà 5 meurtres à son actif.
Si Louis est bon quand il cogite, ses sorties sur le terrain se soldent systématiquement en catastrophe.
Il finira par régler cette situation embarrassante, avec l'aide du fameux révolver MR73.
Ce film est noir, très -trop- noir ; tant par les couleurs que les sujets traités : clans, flics qui sabotent ou perdent une pièce à conviction pour protéger un supérieur ou un clan, flics qui arrondissent les fins de mois en vendant aux journaux à sensation des clichés "volés" ou qui revendent argenterie ou bijoux "prélevés" chez des victimes, loupées aboutissant à des classements sans suite (par manque de temps et d'effectifs ? incompétence ? voire pour nuire à un collègue ?)
Quel beau tableau !
Même si Olivier Marchal était "de l'intérieur", on se demande jusqu'où le témoignage reste véridique.
Et surtout, en parallèle ; on suit un condamné multi-récidiviste durant sa demande de remise en liberté, puis sa sortie ; tandis que Justine devient agitée à cette idée alors qu'enfant, elle l'a vu tuer ses parents 25 ans auparavant.
Toute cette partie (pas forcément objective sur la question de la libération de ce genre de prisonniers) n'a qu'un intérêt : le détenu a été épinglé grâce à Louis, jeune inspecteur à l'époque.
Bref, ça "rallonge" la sauce et il n'y en avait pas besoin !
C'est moins bien que 36 quai des orfèvres, heureusement que Daniel Auteuil sauve les meubles.

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AVIS : 2 (cf. échelle de notation)

vendredi 28 mars 2008

.LE NOUVEAU PROTOCOLE

(sorti en salles le 19.03.08)

Une équipe de médecins arrivent dans un village africain et vaccinent tous les enfants avec un produit test.
Raoul, au travail, apprend le décès de son fils.
Présent sur le lieu du drame où l'on procède à la récupération de l'épave de son véhicule, surgit une pseudo-journaliste qui lui révèle que son fils "ingurgitait" régulièrement un nouveau médicament en phase de test.
Raoul croit plutôt à un endormissement au volant ou un défaut technique de sa voiture, mais une "visite nocturne" dans son armoire à pharmacie le fait réfléchir et il reprend contact avec la journaliste.
Cette dernière ; entre liberté sous caution, militantisme alter-mondialiste, perte de son mari malade ; finit de convaincre Raoul.
Mais n'est-elle pas simplement parano ?
Raoul se laisse entraîner dans une quête de la vérité en harcelant patron et employés du labo, ponctuée de moments où la journaliste et lui-même sont pourchassés ; ce qui semble confirmer le "complot du silence".
Il ira donc jusqu'à l'irréparable (à Davos) ; car s'il s'apprête à croire les explications d'un ponte du labo qu'il parvient à approcher, un événement dont il est témoin par la suite lui donne l'impression d'avoir été berné.
Les médias s'emparent alors de l'affaire : tandis qu'un intervenant à la radio disserte sur le côté "positif de ce geste désespéré" qui a obligé le labo à arrêter ses essais en Afrique, on nous les montre s'installer en Asie et recommencer sur de jeunes ouvrières en usine.
Vous avez dit cynisme ?
Comme nous français sommes de gros consommateurs de comprimés, et au moment où l'on nous apprend qu'un composant infecté provenant de Chine est un des "ingrédients" d'un "blockbuster" qui aurait causé la mort de plusieurs patients aux USA et en aurait intoxiqué d'autres en Allemagne ; ce film donne à réfléchir...
C'est tant mieux parce que pour la réponse au décès du fils de Raoul ; il n'y en a pas ou plus exactement, c'est vous qui décidez : bête accident ou suicide (conséquence ou pas d'un médicament trop tôt injecté sans connaissance d'éventuels effets indésirables).

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AVIS : 3 (cf. échelle de notation)

mercredi 26 mars 2008

.BIENVENUE CHEZ LES CH'TIS

(sorti en salles le 27.02.08)

Philippe végète à Salon de Provence.
Philippe ment dans la fiche qu'il remplit pour prétendre à un poste à Cassis.
La supercherie découverte, Philippe se voit imposer une mutation disciplinaire à Bergues.
Laissant femme et enfant sur place, il part à contre-coeur faire face à l'enfer du nord.
Passé un temps d'adaptation un peu délicat (surtout au niveau langage...), il se sent tellement bien qu'il en oublierait presque de descendre dans le sud tous les quinze jours voir sa femme (à qui il ment pour la confirmer dans son idée toute faite de la vie cauchemardesque menée par ceux qui n'ont pas la chance de vivre au chaud soleil du midi).
Oui, la-bas il peut faire beau et les gens être chaleureux et en plus, il y a la mer pas loin (ce qui était un peu l'argument de l'épouse de Philippe pour le pousser à demander une mutation).
Une fois quelques soucis réglés de part et d'autre, Philippe vivra heureux avec sa famille jusqu'à sa nouvelle affectation qui tombe 3 ans après sa "punition" et qui lui vaudra un déchirement auquel il ne se serait sûrement pas attendu en débarquant.
Ce film est très "clichés", mais c'est pour mieux les casser.
Les blagues et jeux de mots avec le parler ch'ti passent mais sont parfois "lourdes".
Sinon, les ch'tis ont beau être sympathiques et le bureau de poste être aussi petit que la ville ; avoir des liens aussi étroits que nos 4 larrons prennent sous leur aile le directeur parachuté pour l'initier aux joies des coutumes locales (et en retour un Philippe qui apprécie tellement les nordistes qu'ils se font des sorties chaque soir, week-end compris, du restau au char à voile en passant pas les matches de foot...) est un peu... excessif, même s'il est connu que l'amitié n'est pas un vain mot chez le ch'ti...
Restent les interprétations assez savoureuses de Kad Merad, Danny Boon, mais aussi de Line Renaud en mère d'Antoine (Boon).

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AVIS : 2 (cf. échelle de notation)

lundi 24 mars 2008

.MODERN LOVE

(sorti en salles le 12.03.08)

Durant une "soirée réveillon" en discothèque, un homme et une femme se font larguer par leur partenaire respectif.
2 ou 3 ans après -toujours au réveillon-, les deux "largués" se retrouveront inopinément à la sortie d'un cinéma où ils ont vu un film romantique : Modern Love.
On espère qu'ils fileront enfin le parfait amour parce qu'avant d'en arriver là, ils auront vécu pas mal de choses... assez iconoclastes d'ailleurs ; jugez plutôt :
Le gars oublie son "rateau" et finit par retrouver une compagne ; avant de tout perdre lorqu'il retombe raide dingue de son ex avec qui il couche alors que pour elle ce n'était que purement "technique", son époux étant incapable de lui donner un enfant.
En parallèle, la fille "rame" malgré l'aide de la bonne copine ; jusqu'à sa rencontre avec un consultant à son goût, mais il est homo !
Pas grave, il devient hétéro (!) par amour pour elle, jusqu'à la rupture lorqu'elle lui apprend s'être tapé son ex durant un voyage d'affaire (du... bi ?) ; tandis que son amie pourvoyeuse de mâles se découvre lesbienne et lâche son mari pour la belle asiatique meilleure amie du gay.
Vous suivez ? Tant mieux !
Moi j'ai décroché avec ces histoires rocambolesques voulant décrire la quête impossible de l'homme (et de la femme) parfaits ; ponctuées d'images d'une décoratrice séduite par un play-boy patron de magazine, sensées être le film tourné d'après le scénario pondu par notre amoureux "douché" du début.
Descriptions de personnages, situations et sentiments sans finesse voire ineptes, scénario et/ou montage brouillons voire inexistants.
Si l'on rit, c'est plus pour le jeu fade des acteurs que pour des réparties ou postures comiques.
Si nos 2 zigotos cherche l'Amour, le spectateur cherche encore la raison de s'être infligé un tel calvaire.

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AVIS : 1 (cf. échelle de notation)

vendredi 21 mars 2008

.SANS PLUS ATTENDRE

(sorti en salles le 27.02.08)

Edward est un millionnaire qui, en plein milieu d'une réunion pour l'acquisition d'un nouvel hôpital, se met à cracher du sang ; signe d'un cancer.
Carter est un mécanicien et des résultats médicaux lui annoncent un cancer.
Ils se retrouvent tous deux alités dans la même chambre d'un hôpital appartenant... à Edward.
Tombent les verdicts pour les deux : de 6 à 12 mois avant d'être emportés par la maladie.
Edward tombe par hasard sur une liste -vouée à la poubelle- faite par Carter des dernières choses qu'il aimerait pouvoir faire "sans plus attendre".
Ce petit film est assez sympathique voire attendrissant même si cette histoire de septuagénaires embarqués autour du monde pour réaliser leurs rêves les plus fous peut paraître poussive... et toujours moralisatrice ; Edward devenant pour un court instant quelqu'un de désintéressé et ne se préoccupant pas que de lui, grâce à Carter qui sera devenu son ami alors qu'il n'en a eu aucun de toute sa vie...
Restent Morgan Freeman et Jack Nicholson pour "porter le film", et ça fonctionne...

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AVIS : 2 (cf. échelle de notation)

mercredi 19 mars 2008

.LES FEMMES DE L'OMBRE

(sorti en salles le 05.03.08)

Louise est contactée pas le SOE britannique car elle a déjà "fait de la résistance" quelques années auparavant à Bourg en Bresse.
Toujours à Londres, Pierre est nommé chef d'une opération "d'exfiltration" d'un agent britannique blessé en France.
Louise se trouve commandée par Pierre, mais c'est également son frère perdu de vue depuis la guerre.
Après un petit moment pour enrôler 4 femmes qui devront faire partie de l'équipée tandis que l'étau se resserre sur l'anglais (qui doit pourtant impérativement échapper aux "griffes allemandes") ; les voilà parachutés sur la Normandie.
La première partie de la mission ne se déroulant pas vraiment comme espéré, tout s'envenime lorsqu'il leur est expliqué qu'elles doivent aller à Paris éliminer le colonel SS qui les a devancés de peu et a obtenu une partie des réponses qui pourrait aider à en déduire d'autres.
Arrestations, tortures, aveux, délations, mort... tout s'abattra sur le groupe.
De ces 5 femmes et de leur "lieutenant", n'en restera qu'une à la fin de la guerre.
Pas de "pathos" pour cette histoire basée sur des faits réels.
Tout en finesse (avec quelques images de tortures -si si, ça a existé- qui restent "soft") ; il était largement temps de montrer que des femmes se sont engagées aussi courageusement et utilement que les hommes, avec autant -voire plus- de choses à perdre au final.
Il n'est pas trop tard non plus pour découvrir que Sophie Marceau sait être une bonne actrice.
Les autres (Marie Gillain et Julie Depardieu notamment) sont toujours parfaites.

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AVIS : 3 (cf. échelle de notation)

mardi 18 mars 2008

.BENJAMIN GATES ET LE LIVRE DES SECRETS

(sorti en salles le 13.02.08)

L'ami "techno" de Gates qui essaie de vendre son livre afin d'éviter huissiers et redressement fiscal.
La fiancée de Gates qui a rompu.
Un article de presse accusant l'ancêtre des Gates d'être -sinon le meurtrier- tout au moins l'instigateur de l'assassinat du président Lincoln ; et revoilà notre Benjamin, sa copine et ses parents (qui se rabibochent pour l'occasion) tous sur le pont pour démontrer l'impossibilité d'une traîtrise de la part de leur aïeul, et au passage trouver la cité d'or sur laquelle son meilleur ennemi chasseur de trésor l'a lancé grâce au fameux article dont il a provoqué la publication.
Si le premier volet pouvait faire oublier Indiana Jones, c'est moins le cas ici avec des incongruités qui passent mal (le président des USA que vous "enlevez" et avec qui vous parlez comme à un pote de lycée au coin du feu sans qu'aucune agence gouvernementale ne vous coure après, une cité oltèque bâtie en or planquée sous le mont Rushmore !! Le reste est du même tonneau...)
Restent (pour amateurs seulement) Diane Kruger et Nicolas Cage, dont on souhaite qu'ils aient mieux à faire que (se) commettre dans un 3è épisode...

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AVIS : 1 (cf. échelle de notation)