jeudi 31 janvier 2008

.RAPPEL des CRITIQUES du 01 au 31.01.08

Rappel des films que j'ai vus et critiqués durant le mois de janvier 2008 :

.MA VIE N'EST PAS UNE COMEDIE ROMANTIQUE
.GONE BABY GONE
.LA VISITE DE LA FANFARE
.HITMAN
.ACTRICES
.IT'S A FREE WORLD
.LA CLEF
.XXY
.DANTE 01
.LE TUEUR
.DETENTION SECRETE
.REVIENS-MOI
.LIVE !
.LA GUERRE SELON CHARLIE WILSON
.QUATRE MINUTES
.SMILEY FACE
et que vous pouvez retrouver là .
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.SMILEY FACE

(film sorti en salles le 16.01.08)
La blonde Anna Faris (vue dans Scary Movie) jouant encore les parfaites godiches, on peut d'abord craindre le pire avec ce film.
Mais, alors que dans Scary Movie, elle était gourde de naissance, ici elle le devient après avoir fumé (un peu) et mangé tous les gâteaux (au goût d'herbe très prononcé) confectionnés par son co-locataire.
Lorsqu'elle doit sortir pour se rendre à une audition (entre autres...) ; c'est le début d'aventures rocambolesques qui n'ont vraiment ni queue ni tête, mais l'on se prend malgré tout à rire (bien qu'il n'y ait aucune parodie de films...), les blagues n'étant pas systématiquement nivelées par le bas comme on n'avait pu en être témoins (et victimes !!) dans le dernier opus de Scary Movie.
Au final ; on s'est pris à sourire à certaines situations ou à rire niaisement dans d'autres (comme si on avait mangé un gâteau en compagnie de notre héroïne...) mais on n'a pas visionné un chef-d'oeuvre (qui l'eut crû ?)
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AVIS : 2 (cf. échelle de notation)

mardi 29 janvier 2008

.QUATRE MINUTES

(film sorti en salles le 16.01.08)

Une jeune détenue auto-destructrice (casser le nez d'un surveillant stupide et laisser à moitié morte la co-détenue qui se prend pour la chef, ça vaut quelques inimitiés dont elle semble "se foutre royalement") a un don pour le piano qu'une vieille prof va essayer d'épanouir, avec comme objectif ultime un prestigieux concours de musique classsique pour virtuoses de moins de 21 ans.
Apprivoisement de ces 2 êtres (pas si opposés) en milieu carcéral ; au cours duquel la prisonnière livrera quelques démons de son passé, tout comme la prof avec sa passion (un peu "wagnérienne") pour une jeune juive sous le régime nazi.
Les 2 puisant leur désir de vivre à travers l'autre.
Pour la jeune virtuose : 4 en cellules lorsqu'elle est "livrée en patûre" à trois autres détenues qui la détestent, 4mn pour gagner la finale.
Pour la prof de piano : 4 février, date de la mort de son amour de jeunesse...
Le renouveau du cinéma allemand, balbutiant avec Good bye Lenine, visible avec La vie des autres et désormais chose faite.
Un bon bol d'air dans le monde du cinéma ; des rôles forts tenus par 2 actrices magistrales.
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AVIS : 3 (cf. échelle de notation)

lundi 28 janvier 2008

.LA GUERRE SELON CHARLIE WILSON

(film sorti en salles le 16.01.08)

Dans les années 80 ; prenez un député texan amateur de jolies filles et de whisky, une milliardaire frivole "branchée religion", un agent de la CIA un peu au placard qui projettent rien de moins que d'aider les Afghans à se libérer des soviétiques à coup de millions de dollars, avec l'appui de la sous-commission (où siège Wilson) et l'alliance plutôt étrange de frères ennemis israélien, égyptien, pakistanais et afghan pour fournir et passer aux "résistants" tous types d'armes en mesure de pulvériser hélicoptères et chars blindés de l'URSS.
Activer ses connaissances (en fait, leur rappeler qu'ils vous doivent un service depuis que votre vote leur fut décisif), financer -en partie avec des fonds secrets- des opposants à vos ennemis communistes sans que cela se sache pour ne pas mouiller les USA, intérêt de certain(e)s à appuyer ce projet un peu fou, sens géopolitique aigü (?) pour d'autres qui préfèrent que la situation ne bouge pas.
Ces derniers avaient raison puisque dans la réalité -comme évoqué du bout des lèvres à la fin du film- les opprimés deviendront rapidement des oppresseurs et surtout utiliseront tout cet arsenal dernier cri pour le retourner contre les états-unis (satan impérialiste s'il en est...)
Une fois de plus basé sur une histoire vraie ; ce film ne se veut pas pesant malgré le sujet, et c'est plutôt réussi avec des réparties qui fusent au bon moment et un trio du tonnerre : Julia Roberts, Tom Hanks (également producteur) et Philip Seymour Hoffman ; même si -nationalité américaine oblige- on n'évite pas le poncif réducteur se résumant par : tout le moyen-orient musulman = axe du mal...
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AVIS : 3 (cf. échelle de notation)

vendredi 25 janvier 2008

.LIVE !

(film sorti en salles le 23.01.08)

Jouer à la roulette russe en direct devant les caméras et 5 chèques de 5 millions de dollars à la clé aux gagnants qui auront tiré une balle à blanc, ça vous tente ??
Filmé d'abord comme un "making-off" de l'émission "Live !" ; on assiste aux cogitations de l'équipe sur un nouveau concept qui drainera l'audience nécessaire pour attirer la pub ; les difficultés à convaincre annonceurs (!!), membres de la FCC (équivalent du CSA) et dirigeants de la chaine de diffuser l'émission tout en forçant la main de tous en commençant le "casting" ; puis la présentation des 6 "candidats" sous forme de petits portraits vidéos qui seront passés durant le programme pour en rallonger la durée (et donc les rentrées publicitaires).
Vient ensuite la phase où l'on est transformé "de force" en téléspectateur assistant à l'émission en direct ; on ne peut alors -normalement- s'empêcher de ressentir un certain malaise grandissant, mais c'est le but.
Le drame (ou l'intérêt, c'est selon...) arrive enfin ; mais la productrice s'en mordra bien vite les doigts, même si tous ceux qui gravitent dans le télé business nient le corollaire qui peut exister entre une certaine violence de tous les jours et des programmes TV trop agressifs.
Ce film montre bien les dérives -bientôt sans limite (?!)- d'une télé-réalité avide d'audience à tout prix, y compris celui de la vie.
Un petit bijou qui va droit au but, produit et joué par Eva Mendes.
Il n'y a plus qu'à espérer que ce pilote ne se transforme pas un jour en réalité dans une grille de programme...
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AVIS : 3 (cf. échelle de notation)

mercredi 23 janvier 2008

.REVIENS-MOI

(film sorti en salles le 09.01.08)

Eté 1935 : un jeu anodin entre 2 étudiants (Cécilia la fille du maître du manoir et Robbie le fils d'une domestique faisant office de jardinier) est l'objet d'un quiproquo pour la soeur de l'ainée, Briony qui regardait par la fenêtre.
Ajoutez-y la lecture par cette dernière d'un billet (cacheté pourtant) assez crû de Robbie à Cecilia, puis la découverte des mêmes dans une posture sans équivoque dans la bibliothèque.
Saupoudrez le tout du viol de la cousine dans le domaine au cours de la soirée et d'une jalousie amoureuse de la part de Briony (13 ans) ; cela suffit à celle-ci pour dénoncer Robbie comme l'agresseur auprès de la police et lui valoir de bonnes années de prison.
Mais la guerre arrive et Robbie à le choix entre le cachot et servir son pays, ce qu'il préfère.
On a alors droit aux périple de Robbie en France avec 2 compagnons d'infortune cherchant à rejoindre le gros de la troupe anglaise, ponctué des permissions de Robbie auprès de sa belle qui l'a toujours su innocent et lui murmure reviens-moi à chaque séparation ; le tout encore entrecoupés de flash-back montrant comment Briony vit avec le remord de sa dénonciation mensongère en jouant à l'infirmière auprès de blessés de guerre.
Presque une heure pour montrer les rouages menant au drame de la séparation des amoureux ; tout le reste n'est que succession de plans -certes très beaux- qui s'étirent comme une guimauve et finissent par ne plus avoir aucune saveur à la fin du film où Briony met un terme à son expiation au crépuscule de sa vie.
Ce film se veut ambitieux, mais le talent des acteurs principaux est tellement dilué par un scénario trop long qu'on est un peu déçu par tant de débauche d'énergie pour un résultat très moyen.
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AVIS : 2 (cf. échelle de notation)

lundi 21 janvier 2008

.DETENTION SECRETE

(film sorti en salles le 09.01.08)

Anwar ne connait pas d'autre patrie que l'Amérique où il vit depuis l'âge de 14 ans, est diplômé d'une prestigieuse université américaine, a sa carte verte ainsi que famille et enfant à Chicago ; mais un coup de fil sur son portable durant un voyage d'affaire en Afrique du Sud -et surtout quelques heures avant un attentat perpétré en Egypte où périt l'agent américain Dixon-, fait que la machine s'emballe chez les Yankees.
L'origine égyptienne d'Anwar revenant opportunément à la surface, ajouté au fait qu'il est un excellent chimiste le désigne immédiatement -et sommairement- comme "prochain colis" du plan "Rendition" [titre du film en V.O.] qui permet d'escamoter de supposés terroristes afin de les cuisiner en territoire allié, et que déclenche Corinne Whitman (Meryl Streep).
Sur place, l'agent Douglas (Jake Gyllenhaal) est chargé -bien qu'inexpérimenté dans ce domaine- de suivre en spectateur d'éventuels aveux que doivent lui extorquer les autorités locales pour les rapporter à ses supérieurs.
Tout ceci enrobé avec l'histoire parallèle -et circulaire- de la fille du chef de la police qui s'entiche d'un jeune fréquentant secrètement une école coranique -où enseigne le terroriste dont les américains mettent la tête à prix- afin de devenir un martyre en supprimant... le père de la fille qu'il courtise (par amour ou nécessité ?)...
Isabella (l'épouse du "disparu") va-t-elle savoir où est son mari -avec l'aide d'un ami d'école devenu bras droit d'un sénateur- ?
Que va faire Douglas lorsqu'il finit par comprendre qu'Anwar dit tout ce qu'ils souhaitent entendre pour en finir avec son calvaire ?
Qui n'a jamais reçu un jour sur son portable un appel de quelqu'un qui s'est trompé de numéro ? Au nom de la sûreté de l'état, ça peut aujourd'hui suffire à vous faire basculer en enfer.
Incompétences des forces de police et de la CIA (une erreur à une lettre près dans le patronyme, ça compte non ?!?...), tortures dignes du moyen-âge, irrespect total du droit de l'homme à titre préventif... ; tout est passé en revu dans ce film.
Quand les américains se décident à ouvrir les yeux sur leurs exactions , ça laisse des traces (!!) (mais sans trop "heurter les sensibilités", le sale boulot étant confié à "l'allié moyen-oriental").
Meryl Streep excelle en "main de dieu" qui décide avec une froideur et un aplomb magnifiques de vous considérer comme hautement suspect, idem pour Omar Metwally en innocent à qui l'on fait subir les pires sévices.
Quant à Reese Witherspoon, Jake Gyllenhaal et Peter Sarsgaard ; ils en sont réduits à la portion congrue mais restent crédibles.
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AVIS : 3 (cf. échelle de notation)

vendredi 18 janvier 2008

.LE TUEUR

(film sorti en salles le 09.01.08)

Léo Zimmerman est une sorte de conseiller en placement financier indépendant.
Il se sent espionné quand il se promène avec sa fille ou va au travail, et lorsqu'arrive un jour à son bureau l'homme qui doit l'exécuter ; ses soupçons se confirment -du seul fait que le tueur joue un piètre client intéressé par un investissement-
Après une phase de suspense où l'on se demande quand et où il va frapper, c'est Léo qui prend l'initiative en montant dans la voiture du tueur afin de lui demander un sursis jusqu'à la fin de la semaine.
Pourquoi ce comportement, pourquoi cette fille aguichante (Mélanie Laurent) qui se trouve fort à propos au bar de l'hôtel où loge le tueur, que trament l'épouse de Léo et son associé dans son dos ?
Pas mal d'interrogations, mais l'écheveau est assez vite démêlé et le soufflé retombe rapidement jusqu'au final : Léo sera-t-il tué ou pas ?
Le film est assez peu bavard, ce qui donne une sensation de pesanteur et de malaise bienvenue et Gilbert Melki est excellent, mais ça suffit à peine à "tenir en haleine" compte-tenu d'un scénario qui montre assez vite ses limites. Dommage...
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AVIS : 2 (cf. échelle de notation)

jeudi 17 janvier 2008

.DANTE 01

(film sorti en salles le 02.01.08)

Une prison spatiale dans l'orbite de la planète Dante avec à bord 6 détenus, 2 médecins et 3 surveillants.
Une navette s'arrime avec à son bord Elisa, une "biologiste" et un nouveau pensionnaire dont personne ne connait le nom.
Surnommé rapidement "St Georges" à cause d'un tatouage sur son épaule, ce dernier sème -bien malgré lui- zizanie et retour de pulsions meurtrières au milieu de la hiérarchie déjà installée, avant de faire la quasi-unanimité du "groupe".
Quant à Elisa, ses connaissances et son comportement enveniment rapidement les relations entre les deux collègues (pourtant sensés être ses supérieurs) qui l'accueillent.
D'injections en injections sur les sept cobayes humains, les choses vont dégénérer jusqu'à la perte possible -et programmée par Attila, l'un des détenus- de la station qui quitte son orbite pour aller droit vers la planète fournaise qu'est Dante.
L'ultime intervention de St George terrassant le dragon fait que la prison/laboratoire est sauvée, Dante devenant une planète avec mers et glaciers (tiens, tiens...)
Transposition de mythe biblique, description d'expérimentations scientifiques en milieu carcéral sont au menu de ce film d'anticipation-fiction qui, même s'il ne peut rivaliser avec des 2001 l'odyssée de l'espace ou bien la série des Star wars (ce n'est d'ailleurs pas le propos), n'a rien à leur envier au point de vue effets spéciaux ; compensant ainsi un scénario qui, tout en étant bien ficelé, n'est pas d'une originalité débordante.
Lambert Wilson peu causant (St Georges), Dominique Pinon en "chef de meute" (César), François Levanthal meurtrier dans l'âme (Lazare) concourrent -entre autres- à la crédibilité de de ce film qui est plutôt une réussite en matière de "SF made in France".
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AVIS : 3 (cf. échelle de notation)

mardi 15 janvier 2008

.XXY

(film sorti en salles le 26.12.07)

Alex a 15 ans et un problème : l'hermaphrodisme.
A l'âge de la puberté et de l'éveil à la sexualité, se pose (plus à ses parents qu'à elle/lui d'ailleurs) le problème du choix d'être homme ou femme.
Protéger son enfant des quolibets et du voyeurisme malsain en vivant volontairement dans un endroit reculé, faire venir un couple d'ami dont le mari est chirurgien pour prendre ou pas une décision qui n'appartient qu'à elle/lui, sans oublier quelques prises de bec entre mari et femme au sujet de ce qui est mieux pour leur enfant tout en essayant de se documenter soi-même sur le sujet quitte à aller voir un homme qui eut à faire le même choix à son adolescence.
En parallèle, autre nécessité d'assumer un choix sexuel et faire face aux incompréhensions pour le fils du couple d'ami -Alvaro- qui se découvre homosexuel à l'occasion d'une rapide relation avec Alex où, le désir pressant de l'un et l'autre aidant, les rôles se trouvent légèrement... inversés.
Un sujet pas facile, traité avec pudeur (même si 2 scènes peuvent justifier l'avertissement) sur le rejet dans le regard ou les réflexions des autres qui n'aiment pas ce qui sort de la normalité ; la liberté (logiquement) de disposer de son corps et d'avoir ses propres orientations sexuelles.
Ce film, qui ne s'adresse pas à tout public, mérite amplement son Grand Prix 2007 de la Semaine de la Critique à Cannes (entre autre récompenses).
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AVIS : 3 (cf. Échelle de notation)

lundi 14 janvier 2008

.LA CLEF

(film sorti en salles le 19.12.07)

Eric et son épouse ont une petite vie tranquille en pavillon, un job tout aussi peinard et leur seule question existentielle -enfin surtout celle d'Audrey- est : quand fera-t-on un petit ?
Mais quand Eric finit par répondre aux appels insistants -chez lui, au bureau, sur son portable...- d'un certain Joseph Arp, se rend chez lui et en repart avec l'urne funéraire de son père -qu'il n'a jamais connu- sous le bras, sa vie dérape un peu.
Commence alors une histoire plutôt confuse -et peu crédible- lorsqu'Eric se fait voler l'urne par un couple de bras cassés qui finissent par lui rendre, tombe dans les mains de truands qui finissent par le relâcher (!!) puis se font avoir comme des bleus par un Eric revenu stupidement s'aventurer sur le lieu de sa précédente séquestration et qu'il a reconnu par le plus étonnant des hasards alors même qu'il avait perdu son chemin en voiture... En mauvaise posture, Eric s'en sortira bien sûr au final.
Il faut vraiment arriver au bout du film pour comprendre le lien entre tous ces personnages menant à Eric.
L'intéressant -surtout pour la compréhension de l'ensemble- sont les flash-back (le film commence d'ailleurs en 1976, avec l'assassinat d'un antiquaire) qui permettent de savoir qui était le père d'Eric et de comprendre pourquoi l'histoire de son père le "rattrape".
Un scénario un peu moins embrouillé n'aurait pas nui à la qualité du film dont la mayonnaise prend grâce à Guillaume Canet, Marie Gillain (le couple sans histoire), Vanessa Paradis et Jean Rochefort ainsi que Josiane Balasko (en commissaire qui mène l'enquête en 1976).
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AVIS : 3 (cf. échelle de notation)

vendredi 11 janvier 2008

. IT'S A FREE WORLD

(film sorti en salles le 02.01.08)

Angie travaille dans une agence de "travail temporaire" à Londres mais son patron a un peu les "mains balladeuses" et sa réponse à ce harcèlement lui vaut rapidement le licenciement.
Alors pourquoi ne pas faire à son compte ce qu'elle faisait si bien pour d'autres (avec l'aide de sa copine Rose) ?
En voila une bonne idée surtout qu'Angie, en plus d'une grande gueule, a les dents longues.
Ce ne serait pas un drame "dans ce monde de brutes où il faut se faire une place au soleil" si elle n'allait pas jusqu'à employer des méthodes peu recommandables avec des clandestins (européens de l'est, irakiens,...) qu'elles utilisent à son tour comme des mouchoirs jetables, repoussant toujours un peu plus la limite des ignominies qu'elle leur fait subir pour parvenir à ses fins.
Mais qui dit pratiques pareilles dit employeurs demandeurs de cette main d'oeuvre corvéable à merci.
Et quand on use trop des coups tordus ; on oublie qu'on peut aussi en être victime, et sans recours puisque tout est fait dans la plus parfaite... illégalité !
Quand Ken Loach décrit -en les dénonçant- les méthodes permettant le miracle économique anglo-saxon qui serait la panacée dans cette "mondialisation" et auquel on veut nous faire goûter : évitez de fermer les yeux mais bouchez-vous le nez, l'envers du décor est peu ragoûtant ; mais ô combien d'actualité.
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AVIS : 3 (cf. échelle de notation) BlogSpot

mercredi 9 janvier 2008

.ACTRICES

(film sorti en salles le 26.12.07)

Marceline est actrice. A l'approche de la quarantaine, avec un désir d'enfant mais sans homme ; sa quête de l'amour "pur" qu'elle poursuit en même temps qu'elle cherche les sentiments justes à impulser à son personnage sur scène font qu'elle ne fait bientôt plus de distinction entre vies professionnelle et privée : même sortie de scène, elle continue de jouer dans la vie de tous les jours.
Il y a plusieurs actrices en elle, sans qu'elle arrive à faire la part des choses.
Dans son désarroi et une certaine solitude, elle en vient à parler à des gens qui sont soit morts (son père ou Julien, son premier amour), soit imaginaire (le personnage qu'elle interprète au théatre).
Désillusions et mal-être se nourrissent mutuellement et la rongent. Dans sa fragilité, on se prend d'affection pour le personnage principal et une très bonne galerie de portraits dressés à côté (l'ancienne copine de cours théâtral et secrétaire du metteur en scène, le "jeune premier"...) complète le tableau.
Peinture sans concession et plutôt amère de certaines situations affectives liées au mode de vie actuelle, mais vue de façon tendre et un peu désabusée.
Peu d'acteurs connus ; mais Valeria Bruni-Tedeschi joue très bien la "déboussolée" et le personnage du metteur en scène tantôt mâle, tantôt objet joué par Mathieu Amalric est assez savoureux.
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AVIS : 2 (cf. échelle de notation)

mardi 8 janvier 2008

.HITMAN

(film sorti en salles le 26.12.07)
Après un générique montrant le conditionnement de l'agent 47 enfant, on en arrive rapidement au vif du sujet : après un énième contrat parfaitement réussi à Londres, il en accepte un autre à St Petersbourg qu'il croit avoir mené à bien.
Malheureusement aux infos télévisées, on voit sa cible bien vivante et à peine égratignée faisant son meeting politique.
Piégé, mais aidé par la copine de la "cible ratée" -qu'il a d'ailleurs failli tuer car on lui a fait croire qu'elle était l'unique témoin de son opération qui a dérapé- il va devoir batailler contre les autres agents de son organisation qui l'ont désormais comme contrat et fuir les agents d'Interpol et du FSB russe (heureusement, l'intérêt de ces derniers divergeant ; ils se neutralisent convenablement pour que l'Agent 47 y voit clair et remette de l'ordre de la manière musclée que l'on imagine...)
Ca explose et défouraille de partout de façon quasi-ininterrompue, avec force hémoglobine répandue sur les murs et carrelages et viande froide à la pelle...
Reprenez Transporteur, saupoudrez d'une mention tiré du jeu vidéo, mettez EuropaCorp comme producteur et vous obtiendrez cette "soupe réchauffée" qui reste à peu près digeste, mais plus fade.
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AVIS : 2 (cf. échelle de notation)

lundi 7 janvier 2008

.LA VISITE DE LA FANFARE

(film sorti en salles le 19.12.07)
Une fanfare de la police égyptienne débarque dans un coin paumé d'Israel, pour s'être trompée sur le nom de l'endroit où elle devait se rendre pour l'inauguration d'un centre culturel arabe.
Dans l'attente du prochain bus (le lendemain), comment les membres de cet "orchestre" vont-ils faire pour passer la nuit avec le peu d'argent israélien qui leur reste en poche ?
Grâce à la gentillesse et au sens de l'organisation de Dina, la patronne du petit restaurant du coin ; la solution est trouvée : 3 coucheront au restaurant, 3 chez un ami, le plus jeune et le chef de la fanfare sur un clic-clac chez elle.
Seront alors évoqués très pudiquement les "relations israélo-arabes" au travers des situations que chacun de ces groupes vivra selon le lieu qui lui a été "affecté" pour passer la nuit.
Ce film simple, pas larmoyant, avec d'assez longs plans comme dans le cinéma égyptien ; est à rapprocher de Je marche sur l'eau par son thème.
On n'évite pas -par instant- le côté "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil" et "la musique adoucit les moeurs" ; mais après tout, il n'est pas interdit d'y croire avec un peu de bonne volonté...
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AVIS : 3 (cf. échelle de notation)

vendredi 4 janvier 2008

.GONE BABY GONE

(film sorti en salles le 26.12.07)
de Ben Affleck et avec le frère Casey jouant le rôle d'un privé (Patrick) qui, avec sa copine, va essayer d'aider la police dans une histoire de rapt de petite fille ; sur l'insistance de la tante de cette dernière.
La première partie est longue mais sans être ennuyeuse ; on croit à un point final (bien que l'enfant ne soit retrouvée ni morte, ni vivante) une fois que toutes les pistes menant à un réseau de drogue et à son chef s'évanouissent.
Si on pouvait se douter que le kidnapping n'en était pas vraiment un (au sens où aucune rançon n'est jamais demandée), Patrick se prend au jeu et, ne pouvant plus vivre avec l'idée qu'il y a peut-être UNE chose qu'il a faite en trop -ou bien au contraire n'a pas faite-, continue ses investigations et l'envers du décor n'est pas brillant : des membres de la police ET de la famille trempent dans l'affaire. Les amitiés et l'amour sont fragiles et vont en prendre un coup au fur et à mesure qu'il progressera vers la vérité.
L'épilogue de l'enquête surprend un peu, même si certaines scènes peuvent laisser deviner le "point d'orgue" de tout ceci.
Patrick a alors un choix délicat à faire entre ce qui est bien ou mal, entraînant la rupture avec sa "girl friend" et lui permet désormais de se poser une nouvelle fois la question : ai-je fait le bien ou le mal en prenant la décision que j'ai prise...
Joué sobrement et tout en nuance, avec quelques apparitions de Morgan Freeman.
Déconseillé si vous êtes ému(e) en entendant aux infos toutes les récentes histoires d'enfants disparus et retrouvés morts (même si la fin du film est moins sordide, quoi que...)
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AVIS : 3 (cf. échelle de notation)

jeudi 3 janvier 2008

.NOTATION... VERSION 2008

Le découpage un peu "à la hache" de la notation ne laissant pas trop de liberté pour certains films qui laissent un avis mitigé (pas mal de classement en 2 non ?) j'ai décidé de réaménager mes notes de 1 à 4 :
.1 = MAUVAIS (sans intérêt -plus une perte de temps qu'autre chose-...)
.2 = BOF, BOF (non, pas la Bande Originale du Film ; mais avec un "soupçon" d'intérêt qui évite de se dire qu'on aurait pu éviter le déplacement...)
.3 = TRES BIEN (très intéressant -valait le déplacement-...)
.4 = EXCELLENT (captivant -il ne faut pas attendre sa sortie en DVD-...)
PS : j'avoue que pour la notation ; je privilégie le scénario et le jeu d'acteurs, saupoudré éventuellement d'un avis sur la manière de filmer ; qui permet de faire pencher la balance plus d'un côte ou de l'autre...

mercredi 2 janvier 2008

.MA VIE N'EST PAS UNE COMEDIE ROMANTIQUE

(film sorti en salles le 19.12.07)

Tom vient de se faire larguer par Sarah, retourne habiter chez ses parents, croise par hasard au supermarché Florence dont il a toujours été amoureux depuis l'école mais voila : elle est mariée avec 2 enfants.
Elle l'invite à diner en souvenir du bon vieux temps et après une gaffe d'ivrogne : hop ! exit le mari.
Le décor est planté et on navigue durant 1h35 entre ses deux êtres et les habituelles valses des "je t'aime mais il vaut mieux qu'on reste amis" et "peut-on rester amis et coucher quand même ensemble" ; ponctuées par un retour éclair du mari, un collègue de travail de Tom -un peu obèse... et largement majeur- qui couche avec la fille de 15 ans de Florence et le petit frère Lucas qui mange des fleurs pour essayer de trouver -lui aussi- des réponses à ses questions existentielles sur l'amour...
C'est un peu une comédie à grosses ficelles, quant à la question "est-ce romantique" ? Oui, vraisemblablement, même si la crédibilité du "tout" est mise à mal dans certaines scènes...
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AVIS : 2 (cf. échelle de notation)

mardi 1 janvier 2008

RAPPEL des CRITIQUES du 01 au 31.12.07

Rappel des films que j'ai vus et critiqués durant le mois de décembre 2007 :
.LIONS ET AGNEAUX
.FAUT QUE CA DANSE
.DANS LA VALLEE D'ELAH
.CE QUE MES YEUX ONT VU
.CE SOIR, JE DORS CHEZ TOI
.MY BLUEBERRY NIGHTS
.AGENT DOUBLE
.L'AUBERGE ROUGE
.SI C'ETAIT LUI
.LA NUIT NOUS APPARTIENT
.ELIZABETH : L'ÂGE D'OR
.JE SUIS UNE LEGENDE
et que vous pouvez retrouver là.